– Doute sur la fiabilité des cours londoniens

– Pour Goldman Sachs l’once touchera 1800 $ d’ici 12 mois

– La cotation du Napoléon reste suspendue.

A l’instar des marchés financiers, le cours du métal jaune a bondi mardi matin avant de s’assagir un peu dans l’après-midi. Ce mercredi matin vers 9 heures, l’once de métal jaune vaut 1609 dollars (1488 euros) et celle d’argent 14,45 dollars (13,24 euros). Le ratio or/argent est à 117.

La hausse des prix constatée mardi est allée jusqu’à porter le prix des contrats à terme d’avril à 1698 $ avant de reculer. Selon certains observateurs, c’est un doute sur la fiabilité des cours après la fermeture des teneurs de marché du Royaume-Uni qui a déclenché une vague d’achat sur les contrats à terme. Depuis, la reprise s’est confirmée, soutenue par le halo du plan de relance américain et le tassement du billet vert.

Alors que ABN Amro et IHS Markit estiment un repli des cours vers 1300 dollars/once possible, Goldman Sachs fait le pronostic inverse.

La banque américaine vient de déclarer que la réponse monétaire de la FED pour soutenir l’économie face à l’épidémie de Coronavirus a un caractère inflationniste qui soutiendra le prix de l’or en tant que « monnaie de dernier recours ». Goldman Sachs s’affirme confiant dans son objectif de 1800 dollars l’once à horizon de 12 mois.

Analysant le récent repli de l’or, victime de la « vente forcée » d’investisseurs en quête de liquidités, Commerzbank estime que le métal jaune n’a pas perdu son statut de valeur refuge. La banque considère cette faiblesse comme une anomalie temporaire rappelant l’automne 2008. A cette période, l’or avait également été mis sous pression pendant plusieurs semaines avant de rebondir fortement vers on niveau actuel.

Dans le même esprit, Saxo Bank, indique qu’après avoir décliné de 20% en 2008, le rallye de 2009 a commencé avec la reprise des actions des mines d’or avant d’entraîner le métal physique dans une spirale positive. Saxo Bank se déclare confiante pour l’avenir estimant que les mesures de relance des banques centrales constituent un contexte favorable pour les métaux précieux.

Le lingot de 1kg vaut 49.000 euros à Paris contre 47.757 euros à Londres avec une prime de + 2,6%.