– Une majorité d’économistes prédisent une récession aux Etats-Unis d’ici 2 ans.

– Selon « Mad Money » les investisseurs devraient placer 10% de leur argent en or.

– Le prix élevé de l’once dissuade les acheteurs des émirats arabes unis.

L’once corrige et repasse sous la barre des 1500 dollars pour coter 1496 dollars (1350 euros) ce mardi matin vers 8 heures sur le marché spot, en baisse de – 1,6% sur une semaine en dollars et de 0,6% en euros.

En repli de – 2,6% (en dollars) sur une semaine, l’once d’argent a aussi pris le chemin de la baisse pout revenir à 16,93 dollars (15,27 euros).

La remontée des taux obligataires et la prolongation de la période d’exemption accordée au chinois Huawei requinquent le moral d’investisseurs retrouvant un certain gout pour le risque. Du coup les valeurs refuges sont délaissées. Cette consolidation a un aspect salutaire : selon le site Gulf New, la demande dans les Emirats Arables Unis recule, pénalisée par la flambée des cours. Les ventes au T3 2019 pourraient perdre 8 à 15% par rapport à celles des dernières années.

Le rebond des indices boursiers sera peut-être transitoire : une majorité d’économistes prédisent une récession aux États-Unis dans les 2 ans, d’après un sondage réalisé par la National Association for Business Economists (NABE). Ainsi, 38% des sondés pronostiquent une entrée en récession en 2020, 34% en 2021 et 14% plus tard.

D’après MKS, les perspectives à court terme restent favorables pour l’or, les inquiétudes liées à la croissance mondiale, conjuguées aux tensions géopolitiques, notamment à Hong Kong, restant élevées. MKS identifie une résistance entre 1 525 et 1 535 dollars.

Jim Cramer, l’animateur de l’émission « Mad Money » de CNBC qui prétend servir de tuteur dans le maquis de l’investissement à Wall Street, estime que les investisseurs devraient placer 10% de leur argent en or.

Le lingot de 1kg (fixing) vaut 43.730 euros à Paris avec une prime de + 0,7%.

Le Napoléon s’échange à 263 euros avec un bonus de + 4,3%.